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  • Photo du rédacteurCleach Family

28 septembre : Entrée en Equateur

Nous avions été prévenus par d’autres voyageurs que, sur la route et à la frontière avec l’Equateur, nous pouvions rencontrer des Vénézuéliens marchant le long des routes. Nous avions donc préparé quelques sacs contenant du maïs, riz, savon, lait, yaourts eau etc... au cas où nous en rencontrerions.


Mais c’est avec étonnement que nous n’en croisons aucun. En nous renseignant auprès de la Croix Rouge présente au poste frontière, ils nous expliquent qu’il y en a eu beaucoup à une période mais que, à présent, très peu passent par cette frontière mais plutôt par celle d’ Ipiales où nous devions passer au départ.

Nous leurs offrons donc les sacs et la paire de chaussure trop petite d’ Éloi avant de partir faire les papiers.



La douane est presque vide et le passage se fait donc très facilement pour nous : en un peu plus d’une heure nous sommes sortis. C’est la merveilleuse route toute droite et parfaitement bitumée qui nous accueille en Équateur! Cela fait aussi bizarre à papa de retrouver les nombreux feux tricolores très rares en Colombie !


Une quarantaine de Kms après la frontière équatorienne, nous nous posons chez Mary-Sol, la propriétaire d’un complexe resto-piscine un peu à l’écart du village.

Nous sommes bien contents de trouver 2 grandes piscines à disposition. Les 35°C permanent et l’humidité ambiante nous ayant pris par surprise en redescendant des montagnes dans la forêt amazonienne.

La fin de journée se passe tranquillement entre allers et retours dans l’eau et les parties de tarot en famille quotidiennes avant de se coucher.



Le lendemain, devoirs pour bien commencer la journée, entre grammaire pour Éloi, Maths pour Lucie et Géographie pour Clémence, papa passe de table en table pour expliquer les leçons.



L’après-midi nous profitons de l’endroit entre parties de tarot et plongeons répétés.



Nous prenons l’apéro avec un couple de voyageurs rencontrés le jour même et nous couchons de bonne heure voulant préserver la mâtinée de demain pour les premières évaluations à rendre au CNED plutôt qu’à somnoler jusqu’à 21h !

Les évaluations nous prennent toute la matinée et en début d’après-midi nous repartons vers Quito capitale de l’Equateur après avoir fait le plein d’eau au camping.


La route serpente sur les contreforts des Andes, parfois dans la plaine, parfois sur les crêtes. En chemin nous nous arrêtons à la cascade du Rio Negro, celle-ci fait 10 mètres de large et 80 mètres de hauteur. Pour les enfants c’est la première fois qu’ils admires une cascade de la sorte. Nous restons bouche bée devant la puissance de cette chute d’eau.



Nous repartons complètement trempés par la brume dégagée par la cascade, mais au moment de repartir nous nous apercevons qu’il nous manque le bouchon du réservoir d’eau !

Papa et Maman avaient oublié de fermer a clé le bouchon et nous supposons qu’il devait être tombé à cause des vibrations lors des passages de pistes qui surviennent sans prévenir sur la route. Nous faisons alors demi-tour et reprenons la route jusqu’au camping dont nous étions partis quelques heures plus tôt ! Nous roulons plus lentement et avec cinq paires d’yeux grands ouverts observant avec attention le bas côté.

Nous arrivons dans la nuit au camping, sans avoir retrouvé le bouchon, mais bien décidés à reprendre la recherche le lendemain au grand jour. Après une recherche infructueuse sur le parking, nous devons reprendre la route pour Quito en espérant que cette fois ci nous pourrons y parvenir sans problèmes et malgré le fait que le moral en a pris un coup en perdant le bouchon.


Quelques km plus loin Maman, toujours les yeux rivés sur la route dans l’espoir de retrouver le bouchon, crie à Papa de s’arrêter car elle vient d’apercevoir le fameux bouchon blanc sur le bas-côté ! A peine arrêtée elle saute du camping-car et se met à courir en chaussettes sur la route en direction du bouchon : c’est très fière d’elle que Maman vient au camping-car le bouchon du réservoir à la main ! Nous l’accueillons dans une euphorie incontrôlable et le moral au plus haut nous reprenons la route… on aurait été très très embêtés pour arriver à retrouver un bouchon compatible en Amérique du sud !

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