Mardi 29 Octobre
Le levé à 4h45 pour être sur le quai à 5h30 pour le traditionnel contrôle des bagages (vérification du non transport d’aliments interdits => comment pourrions-nous en avoir puisqu’on à déjà été contrôlé à l’aéroport puis au départ et à l’arrivée de chaque bateau… ) et l’embarquement en bateau taxi
Le bateau part à 6h et arrive à 8h à Santa Cruz.
Nous prenons immédiatement un taxi pour l’hôtel « Casa Blanca » que nous avions repéré et réservé quelques jours plutôt lors de notre escale à Santa Cruz.
Après nous être installés, nous partons à pied vers 10h au centre « Darwin » qui présente lui aussi les spécificités et les problèmes de disparitions d’espèces endémiques auxquels sont confrontés les Galapagos. Comme à San Cristobal et à Isabela, le centre s’occupe de faire éclore et grandir les différentes espèces de tortues originaires des différentes iles.
Une espèce de tortue nous donne un exemple de l’évolution des espèces : pour s’adapter à leur milieu et trouver de la nourriture sur des arbustes plus hauts, la carapace de ces tortues s’est progressivement déformée au niveau du coup et leurs pattes et leur cou s’est allongé.
Nous y découvrons aussi des carapaces de tortues vide, ce qui nous permet d’observer la fixation de la carapace aux vertèbres de la tortue.
Un petit jeu "ou est Charlie ?" version Galapagos : arriverez vous à voir la tortue sur la photo ?
Sur le chemin du retour, nous parcourons « Puerto Ayora » la ville principale de l’ile. Comme nous l’avions ressentis lors de notre passage, c’est une ville beaucoup plus peuplée, beaucoup moins calme être tranquille qu’a Isabela. On ressent tout de suite le coté très touristique et moins « naturel ». Ici tout est orienté vers le portefeuille du touriste…
Le midi nous dégustons un menu du jour avec un ceviche de poisson delicieux et une salade de fruit. Nous profitons du Wifi pour appeler les cousins en vacances à Port Navalo pour la Toussaint.
Nous profitons de l’après-midi pour nous rendre à « Tortuga Bay », une grande plage située à 3 ou 4 km de la ville. On y accède par un chemin entièrement pavé qui traverse et ondule au milieu des immenses cactus. Ils sont tellement ancien qu’ils ont un tronc dur et mesurent parfois jusqu'à 8 ou 10m de haut.
Arrivés sur la plage nous découvrons une grande baie avec de grosses vagues. Il est interdit de s’y baigner et seuls les surfeurs en profitent.
Nous longeons donc la plage sur la droite en direction d’une seconde baie cette fois ci abritée de la houle. Au bout, nous croisons encore une fois de nombreux et très gros iguanes marins.
En chemin nous avons par hasard retrouvé la famille russe que nous avions croisé le premier jour dans notre hôtel de San Cristobal et dont les enfants parlent français. Cela nous permet de partager nos découvertes respectives de ces 10 jours passés au Galápagos.
Malheureusement, les fonds sableux ne nous offre rien à voir malgré nos masques, palmes et tuba... Cela ne nous empêche pas de nous amuser dans l'eau.
Le soir, nous discutons avec un couple Japonais vivant en Nouvelle Zélande et qui nous fait très envie avec des sashimis préparés « maisons ». En fait l’homme, Hisaaki Tanaka, est chef dans un restaurant de Queenstown et il nous propose de gouter quelques-unes de ses spécialités. Voyant que nous apprécions beaucoup, il nous propose d’acheter nous même du poissons le lendemain matin au marché aux poissons et de le préparer ensemble le lendemain soir en sashimi.
Mercredi 29 Octobre
Juste après le petit déjeuner, Eloi et Papa vont acheter un morceau de thon et d’un autre poisson blanc afin de les transformer en sashimi avec Hissaki notre chef cuistot.
Nous partons ensuite vers le port pour prendre un bateau taxi pour traverser la baie, puis marcher & ou 2 km jusqu'Ã une faille dans la roche.
En chemin nous retrouvons les cactus "arbres", on longe une lagune faisant office de marais salant et qui permettait aux habitants de saler les poissons pour les conserver, et après une jolie "plage des allemands" , nous apercevons quelques "crabes violonistes" de quelques cm de long : ils ont une pince "surdéveloppée" et l'autre pas.
Cette faille est inondée par l’eau de mer et quelques poissons y vivent.
La faille fait une petite centaine de mètre de long, 5m de large et une dizaine de mètre de profondeur.
L’endroit est joli et le cadre assez unique, mais malheureusement, il n’y à que très peu de poisson et après une demi heure dans l’eau, nous en repartons un peu déçu. La comparaison avec tout ce dont nous avons pu profiter depuis 10jours est difficile !
En début d’après midi nous nous reposons à l’hôtel et en profitons pour commencer à rattraper le retard sur le Blog ( on avait rien publier depuis 1 mois et notre entrée en Equateur...) , lire tranquillement dans les hamacs et profiter simplement du calme.
Puis nous consacrons les dernières heures à l’achat de quelques souvenirs avant de rentrer à l’hotel.
Nous y retrouvons Elodie et Bastien que nous avons invité à prendre l’apéro et aussi Hisaaki et Miyuki Tanaka qui nous prépare 5 énormes assiettes pleines de sashimi !
Nous les dégustons tous ensemble autour d’un verre et partageons nos expériences, conseils et souvenirs respectifs.
C’est vraiment une très belle dernière soirée de vacances au Galápagos nous terminons avec Bastien et Elodie autour d’une énorme langouste grillée !
Nous repartons le lendemain jeudi 31 Octobre en début de matinée depuis Puerto Ayora vers l’ile aéroport de Baltra située au nord de Santa Cruz.
Nous y décollons vers 13h à destination de Guayaquil ou nous attends notre camping-car.
Ainsi se termine notre séjour en Equateur. Il fut plein de d’émerveillement, de rebondissements, d’imprévus et de changement d’itinéraire et également rempli de belle rencontres entre autres avec Yves et Sira à Santa Marianita et avec Bastien et Elodie.
Ces 10 derniers jours au Galapagos ont vraiment été une parenthèse incroyable dans cette année de voyage et nous nous rendons compte de la chance que nous avons d’avoir pu vor et partager cela en famille.
Nous avons finalement repris la route vers la frontière du Pérou le Vendredi 1 novembre et descendons maintenant rapidement la côte nord en direction de la Cordillère Blanche
Vous pouvez nous suivre quasiment en direct sur « Polarstep »