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  • Photo du rédacteurCleach Family

Argentine, la Dolce Vita sur la Routa 40 de Salta à Mendoza, 30 Décembre au 13 Janvier

Après notre A/R express en France, nous reprenons la route le lundi 30 décembre à travers la cordillère des Andes par le Paso de Jama pour atteindre l’Argentine et la ville de Salta afin de fêter le passage en 2020 avec Julien et Lucie des « 4enquete ».

Nous ne nous lassons pas des paysages toujours aussi incroyable qui s’offrent à nous.




Comme à chaque entrée dans un nouveau pays, nos premières mission en arrivant à Salta sont de faire un gros plein de course, acheter des cartes SIM pour les téléphones et trouver une lavanderia pour notre linge.

C’est donc à la nuit tombée que nous nous installons à l’ombre des arbres du petit parking du musée anthropologique sur les hauteurs de la ville.

Le lendemain matin, nous poursuivons les courses, la recherche d’un concessionnaire IVECO et d’un revendeur de gaz (malheureusement tous fermés jusqu’au 2 janvier), une agence Western Union pour récupérer de l’argent, etc.


Nous rejoignons Lucie, Julien et leur 2 enfants Nina (7 ans) et Sacha (4 ans) au camping Alto Valle pour y fêter le passage en 2020.



Si quelques familles restent encore en cette fin d’après-midi, nous sommes rapidement seuls et même les propriétaires nous confient les clés du camping pour la nuit !



Nous passons une bonne soirée et fêtons la nouvelle année en sautant dans la piscine !



Le lendemain, le réveil est difficile : des dizaines de familles Argentines envahissent le camping et rapidement la piscine est bondée, l’eau prend une couleur peu attrayante et les barbecues s’allument tout autour de nous.

L’ambiance reste très bonne et nous réussissons à conserver une zone à nous.

Lorsque le calme revient vers 20h, nous apprécions le silence et le bruit des grillons qui reviennent !


Nous repartons le lendemain vers Cafayate. La route serpente dans la Quebrada – la gorge – du rio de Las Conchas.

Nous nous arrêtons de temps à autre pour quelques photos ou pour une petite balade dans la « Garganta del Diablo ».



Nous en profitons également pour faire une petite randonnée aux "estrades", une formation géologique multicolore.




En fin d’après-midi, nous nous garons devant la Bodega Nanni où nous assistons à une trop brève visite des installations et du processus d’élaboration du vin. Dommage car le lieu est super sympa avec sa cours entourée de vieux bâtiments et son restaurant.



Nous profitons de l’opportunité pour une petite dégustation des différents vins de la bodega avant un diner au restaurant pendant que les enfants regardent un film dans le camping-car.


Le Vendredi 3 janvier, après une visite du musée de la vigne et du vin, nous prenons la route vers les ruines de la citée de Quilmes.



Les restes sont très bien conservés et restaurés. Le climat sec de la région à permis une très bonne conservation des habitations de cette cité qui a su résister jusqu’au 17eme siècle aux Espagnols. La répression des Espagnols n’en fut que plus forte lorsqu’ils réussirent finalement à les vaincre… tous furent déportés et réduits en esclavage.



Nous nous posons pour dormir sous les grands arbres le long de la piste où sont déjà installés 2 autres familles de voyageurs francophones.




Nous poursuivons ainsi la route les jours suivants : quelques heures de classe le matin pour les enfants avant de déjeuner ou de prendre la route. Visite d’un atelier de tissage ou balade l’après-midi avant de se poser plus ou moins loin de la route est fonction de ce que nous trouvons : un petit parking avec un mémorial au « Gaucho Gil » , une piste transversale, etc.



Nous avions commencé la Routa 40 vers le km 4300 au nord de Santa, nous voyons doucement descendre les chiffres et passons le Km 4000.


Nous avançons ainsi vers Belen, puis la gorge du Rio Miranda au sommet de laquelle nous assistons à un énorme orage tout autour de nous, puis Villa Union où nous arrivons le 6 au soir.




Nous nous posons au bord du lac de barrage et profitons du bois mort pour faire un barbecue puis un feu, tout en admirant le coucher du soleil sur les montagnes à l’horizon.


Nous y restons toute la journée du lendemain à profiter entre baignades, footing, parties de cartes et petites siestes.


Le mercredi 8, nous partons en début d’après-midi en direction du parc national de Talampaya et croisons par hasard à la sortie de la ville le van gris de la « Touche Manouche ». C’est l’occasion de souhaiter la bonne année à Laurent, Marion et leur 2 filles qui étaient montés quelques jours en Bolivie pour la fin d’année et qui nous ont finalement rattrapé. Ils partent vers l’est en direction d’un lac de barrage sur lequel Laurent pourra faire un peu de planche à voile, nous partons plein sud vers les parcs nationaux.

A l’entrée du parc de Talampaya, nous parcourons le petit sentier présentant les répliques des fossiles de dinosaures trouvés dans la régions. Nous décidons de ne visiter plus ce parc national car les visites ne se font que dans des bus 4x4 affrétés par des agences de tourisme.




Sur les recommandations de voyageurs croisés au Pérou, nous poursuivons jusqu’au parc d’Ischigualasto à une cinquantaine de km. Ce parc présente lui aussi de très nombreuses formations géologiques et fossiles de dinosaures.


Après avoir visité le musée explicatif et acheter quelques confitures artisanales, nous dormons sur le parking à l’entrée du parc en compagnie de quelques autres camping-car.


Le lendemain, nous partons à 9h pour la première visite du parc, en convoi avec une quinzaine d’autre véhicule et un guide du parc.

Nous avons embarqué les « 4 en quete » et c’est donc à 9 que nous fermons le convoi !

Malgré l’heure matinale, il fait très chaud et nous sommes bien heureux d’avoir un camping-car avec un frigo quand les autres n’ont que leur voiture !



Le soir, nous nous arrêtons à une centaine de mètre de la route sur une piste transversale. Le trafic est quasi nul la nuit et nous ne sommes pas gênés par le bruit.



En revanche, après un apéro bien sympa, le vent commence à se lever pendant le diner et nous sommes obligé de fermer quasiment toutes les fenêtres pour dormir.

Le lendemain, la table comme toute les banquettes sont couvertes d’une fine couche de poussière.


En arrivant à San Juan, nous nous posons sous les grand arbres du parc. L’ombre et les arrosages automatiques sont bien rafraichissants et les enfants en profitent à fond.



Le lendemain, après les devoirs des enfants, nous partons visiter l’auditorium de la ville, réputé pour son acoustique et son orgue à 3565 tubes, puis le nouveau « théâtre du bicentenaire ».


En milieu d'après midi, nous partons vers mendoza et bivouaquons sur une piste perpendiculaire à la route



Le lendemain, le dimanche 12 janvier, après avoir sorti Julien qui s'était ensablé, nous poursuivons vers Mendoza.

Les abords du parc « O Higgins » nous permettent de sortir tables et chaises à l’ombres des arbres. On investit le parc et passons une nuit relativement calme considérant que l’on est en pleine ville.




Le lendemain matin, la tournée des revendeurs de pieces automobiles et garages spécialisés IVECO  commence pour Julien et moi : nos deux véhicules ont besoin d’un peu de maintenance et certaines pièces ne sont pas facile à trouver car les modeles vendus en Argentine diffèrent de ceux vendus en Europe ….

Heureusement, après plusieurs diagnostiques, il s’avère que nos rotules de direction ne sont finalement pas « à changer d’urgence » : elles présente un petit jeu, mais rien de grave, ça pourra attendre.

Lorsque les commerces ré-ouvrent vers 16h30, nous nous dirigeons donc vers « Pizzolon » pour y acheter une jante (nous n’avions plus de roue de secours depuis Arequipa au Pérou), un jeu de plaquettes de frein d’avance et 2 amortisseurs avant. Rien que du préventif pour avoir les pièces nécessaires, si besoin, lorsque nous serons en Patagonie ces prochains mois.

On profite également de cette dernière grande ville pour acheter 2 petits ventilateurs individuels dans un magasin d’électronique avant de dormir sur le parking du Wallmart.

Le lendemain matin, mardi 14 Janvier, nous entamons les 1200 km sur la route 40 en direction de la région des lacs et le Parc National de Lanin que nous espérons atteindre en 2 jours.



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