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  • Photo du rédacteurCleach Family

Argentine – Rio Gallegos et Puerto Deseado - du 10 mars au 4 avril


Repartis d'Ushuaia le mardi 10 mars, nous repassons une nuit par la partie chilienne de la Terre de Feu à Cerro Sombrero. Le ciel est gris, bas et la pluie ne nous quitte pas, même pendant la re traversée du détroit de Magellan.

Nous repassons une dernière fois la frontière Argentine au sud de Rio Gallegos que nous atteignons le mercredi soir. Notre objectif est d'attendre ici l'arrivée de la carte bleue qui m'a été renvoyée par DHL à l'intention d'une amie de Kika et Anouar, les marocains qui nous avaient accueillis en Colombie. Flora est une professeur d'anglais à la retraite qui vit à Rio Gallegos avec sa famille. Elle nous accueille à bras ouverts et nous déjeunons chez elle avec sa petite fille avant d'aller en ville essayer de localiser le colis qui est en transit depuis Buenos Aires depuis plus d'une semaine.


Nous en profitons pour nous poser un peu, on apprécie d'avoir une grande salle de bains et une machine à laver à notre disposition ! Après un parcours tortueux entre la poste et les différentes services de courriers recommandés argentins, nous réussissons enfin à récupérer la CB ! Le soir venu, Tito, le mari de Flora, nous régale d'un barbecue / plancha qu'il prépare dans un ancien disque d'une charrue.



Après une bonne nuit de sommeil, Flora nous propose de partager un moment avec des étudiants apprenant le français dans une association de la ville. C'est un temps d'échange et de partage vraiment sympa qui nous permet de raconter un peu, en français et en espagnol, notre aventure depuis 8 mois depuis la Colombie.

Flora nous invite ensuite à visiter le centre du Lions Club local dont elle fait partie. Elle est vraiment fière, et on le comprend, de nous faire partager toutes les réalisations et actions de soutiens qu'ils mènent au profit des plus fragiles : consultations médicales gratuites, distributions de médicaments, de vêtements, cours d'informatiques, etc.

En plus de son métier de professeur d'Anglais, Flora s'occupait d'enfants ayant un handicap dans une école de Rio Gallegos. Devenus adultes, ils continuent d'être accueillis plusieurs fois par semaine au sein des locaux du Lions Club pour des activités qui leurs permettent de continuer à s'épanouir et également qui permettent à leurs familles de dégager du temps libre.

Nous passons une dernière soirée avec Flora, Tito et leur petite fille Guadalupe avant de reprendre la route, avec quelques cadeaux de leur part, vers le nord et la péninsule de Valdes.


Lorsque nous quittons Rio Gallegos le samedi 14 mars, la tension est très nettement montée au sujet du Coronavirus : en Europe où la situation en Italie est dramatique, en France où on parle d'un confinement à venir mais aussi ici en Amérique du Sud. La situation est déjà compliquée en Equateur en raison des nombreux cas importés d'Espagne et dans tous les pays, les échos des voyageurs sont les mêmes : on est passé en quelques jours de la curiosité, de la bienveillance, de l'accueil à bras ouverts à la méfiance voir, dans certains cas et certaines régions dans lesquelles il y a déjà des cas et des morts, à l'hostilité claire, directe, de certains habitants, parfois même de la police locale....

En suivant la Ruta 3, nous traversons les plaines assez uniformes et plates de la Patagonie jusque San Julian.


La ville s'est établie dans une baie peu profonde mais très abritée dans laquelle Magellan et ses 5 bateaux avaient passé le premier hiver de mars à septembre 1520. En entrant dans la ville, on se rend compte que les regards ont complètement changés : un premier contrôle de police à l'extérieur de la ville au cours duquel nous sommes questionnés : d'où vient on ? Depuis combien de temps est on en Argentine ? Etc. Dans la ville, quasiment déserte, les regards sur le camping car et le petit drapeau français collé devant sont différents, le centre d'information touristique prend des précautions et applique une « distanciation sociale » à laquelle nous ne sommes pas habitués.


Nous bivouaquons à une quinzaine de kilomètre au nord de la ville, sur les bord de l'océan Atlantique.



On a la plage pour nous seul et même si les températures fraîchissent de jours en jours ( l'automne arrive ) , on peut encore prendre l'apéro dehors et profiter des couleurs incroyables du soleil couchant.



Le dimanche, nous remontons encore de 250 km vers le nord. Nous sommes alors à environ 1000 km au nord d'Ushuaia et à 2000km au sud de Buenos Aires.


Nous nous écartons lors de 125km vers Puerto Deseado sur la cote à l'est de l'Atlantique. Nous y retrouvons Marion, Laurent Héloise et Zélie qui sont arrivés la veille.


Nous décidons avec Roxanna, Ricardo et Javier, de l'agence "Darwin Expedicion", de décaler la randonnée sur le bord de mer du dimanche au lundi soir et la sortie vers la réserve de l « Isla Pinguinos » du lundi au mardi.

La ville étant à l'écart, un peu isolée et préservée du Coronavirus, les regards sont curieux et un peu distants, mais nous sommes très bien accueillis. On fait quand même attention à trouver un lieux pour dormir à 1km à l'écart de la ville, sur le bord du bras de mer qui rentre dans les terres sur quarante km environ.

Le spot est vraiment sympa, le ciel est bleue et la température agréable, on n'a pas de quoi se plaindre.


On passe ainsi tranquillement la journée du lundi mais on met quand même ce temps à profit pour faire un gros plein de course, pour remplir nos réserves d'eau et sortir un maximum de cash au Western Union. Sur le parking du supermarché, une femme nous aborde, tout en gardant une distance de sécurité : elle s’inquiète de nous savoir ici et veut s'assurer que nous ne manquions de rien : eau potable , nourriture, etc. Paula est la femme d'un médecin de Puerto Deseado et elle sait que les réactions de certains habitants peuvent être hostiles. Elle nous donne son téléphone et insiste pour que nous la contactions si nous avons un quelconque problème ou besoin d'aide. C'est vraiment agréable et déterminant de savoir qu'on peut ainsi compter sur des personnes qui spontanément nous proposent leur aide !


En fin d'après midi, nous partons nous promener sur le bord de mer avec Roxana qui nous explique les particularités locales de la faune et la flore.




Mardi matin, le lever est difficile, nous avons rendez vous à 8h30 pour partir en semi rigide à la rencontre des pingouins et autres animaux marins au cœur de la réserve naturelle.


Dès le départ, nous apercevons "quelques" manchots sur les bords de mer



Pendant le trajet, nous apercevons un dauphin qui vient jouer quelques instants le bateau.

Après 1h de navigation, nous arrivons en vue de l'île : sur une roche à proximité, une colonie d'otarie a élue domicile : alors que nous nous approchons, des centaines d'otaries se jettent à l'eau et viennent jouer, sauter, plonger autour de nous !


Nous débarquons ensuite sur l'île principale.

On aperçoit devant nous des milliers de manchots de Magellan qui passent ici plus ou moins 1 mois pour muer et changer leur plumage. Après avoir posé nos sacs et nos gilets de sauvetage, nous avançons doucement et accroupis vers la plage ou se prélassent et se dorent au soleil des centaines de lions de mer.


On reconnaît les lions de mer à leur crinière caractéristique autour du cou.


Nous avons également la chance de pouvoir observer à une vingtaine de mètre de nous des éléphants de mer venus également pour muer.


La taille est vraiment impressionnante : plus de 4m et plusieurs tonnes ! On ne joue pas dans la même catégorie que les otaries... Ils restent ici plusieurs semaines, sans retourner à la mer pour manger, en ne bougeant quasiment pas pour garder leurs forces.


Roxanna prend le temps de répondre à toutes nos questions et nous profitons de ce temps pour apprécier le spectacle devant nous.


Nous remontons ensuite vers l'ancien phare, les anciennes habitations et les aménagements réalisés dans les siècles passés pour y exploiter la graisse des otaries et le guano.

Roxanna nous explique que les premiers manchots sont des jeunes manchots de Magellan qui n'ont pas encore fait de nid. Ils n'ont qu'une seule ligne noire autour du coup et passent là les quelques semaines nécessaires à leur mue.

Lorsqu'ils deviennent adultes, à environ 4 ans, ils ont une deuxième ligne noire autour du coup et se mettent en couple avec un partenaire avec lequel il resteront toute leur vie. Ils choisissent ainsi un lieux pour leur nid, l'aménagent et y surveillent le ou les œufs qui éclosent au printemps (Octobre dans l´hémisphère sud). En février, ils reviennent vers l'île pour la mue: les parents dans leur nid plus haut sur l'île, les jeunes restent plus au bord de l'eau.


Depuis le phare, nous redescendons de l'autre coté de l'île vers la colonie de « Gorfou sauteurs ». Plus de 3000 individus nichent sur ce flanc de falaise. Ils sont arrivés il y a une quarantaine d'année en provenance d'autres îles du pourtour antarctique : les iles Malvines (Falkland), Crozet, Kerguelen.




On les reconnaît facilement à leur sourcils jaunes et à leur façon de se déplacer en sautant sur leur pattes, même pour escalader les rochers. Comme les manchots de Magellan, ils reviennent en février pour effectuer leur mue : on en voit donc beaucoup qui nous paraissent « gonflés » car ils ont en même temps 2 épaisseurs de plumage. Certains qui ont terminé leur mue après plusieurs semaines sans bouger ni manger, paraissent tout maigres !

On passe ainsi plusieurs heures à les admirer sur les trois niveaux en terrasse où ils nichent.




Après un repas partagé devant le minuscule abri dans lequel les 3 seules agences autorisés à débarquer sur l'île gardent quelques tables et autres matériel, nous observons une dernière fois les lions de mers et les éléphants de mer avant de repartir vers Puerto Deseado.



A quelques minutes de l'arrivée, nous avons la chance de croiser plusieurs dauphins de Comerson, la deuxième plus petite espèce de dauphin au monde.

Nous avons vraiment apprécié cette sortie et on mesure encore plus la chance que nous avons eu de voir tant d'animaux marins en si peu de temps et de pouvoir réaliser cette dernière sortie alors que toute l'Argentine se préparait au confinement. Le lendemain, Roxana a du fermer son centre.


En effet, dans les jours qui suivent, se met en place en Argentine une restriction de circulation dans certaines provinces, en particulier le Chubut sur notre route vers le nord, puis un couvre feu, puis finalement le vendredi 19, le président Argentin annonce un confinement total du pays jusqu'à la fin du mois de mars au minimum.

Nous nous étions préparé avec nos amis Laurent et Marion à cette éventualité car le blocage des provinces de Santa Cruz et de Chubut nous empêchait de remonter vers le nord. Nous étions alors partagés:

D'un coté, un confinement dans une ville ou nous étions globalement bien accueillis, avec beaucoup de soutien, tant de certains habitants que de la police, où nous ne manquions de rien et dans lequel nous étions un peu isolés, à l'écart des grands foyers d'infection que sont les grandes villes comme Buenos Aires.

D'un autre coté, nous nous rendions bien compte que nous étions isolés, loin de tout hôpital «sérieux» et de tout aéroport national ou international permettant éventuellement un retour anticipé... Nous n'avions également – et surtout – aucun moyen de quitter la ville avec nos camping-cars de manière sure pour gagner Buenos Aires sans risque de se trouver bloqués hors ou dans des villes qui nous aurait rejetés. Le confinement aurait alors été beaucoup plus difficile à gérer...



Nous avons donc passé ainsi 10 jours complets quasiment en autarcie à l’extérieur de la ville. Nous ne revenions vers l'entré de la ville que pour jeter les poubelles et faire le plein des réservoirs d'eau du camping car grâce à Ricardo et Javier qui nous ont laissé ouvert l’accès à l'agence Darwin et à leur tuyau d'eau – et le Wifi – On ne les remerciera jamais assez !

Nous avons respecté ainsi les 14 jours de quarantaine stricte imposés à toutes les personnes depuis leur dernière entrée en Argentine : Comme nous étions passés pendant quelques heures au chili en Terre de Feu, nous sommes tombés sous le coup de cette obligation. Les policiers locaux, mais aussi la préfecture navale sont passés à plusieurs reprises vérifier que nous respections bien cette quarantaine mais aussi pour s'assurer que nous ne manquions de rien et que nous n'avions pas de problème.




Nous avons ainsi passer ces 10 jours entre cours du CNED, séances de sport, footing en rond autour des véhicules, escalade, olympiades organisées par les enfants, séances de cuisine entre enfants, apprentissage des bracelets brésiliens, etc.


Les olympiades organisées par les enfants



Le temps a parfois été long mais globalement nous avons de la chance de profiter d'un cadre magnifique, d'espace pour bouger, d'être à deux familles, du soutien de beaucoup de personnes de Puerto Deseado, et, malgré quelques jours un peu trop ventés, d'une météo clémente qui nous a offert de superbes couchers de soleil !






Le vendredi 27, après avoir terminé notre quarantaine, nous avons été au poste de police local pour obtenir un papier attestant de notre bonne observation de cette obligation et de notre absence de symptôme du Covid-19. Après avoir insisté un peu, les médecins présents nous ont délivré ces attestations nominatives qui se révéleront au final très utiles voire indispensables !

Notre attitude très stricte sur notre confinement et notre démonstration que nous respections bien la quarantaine demandée par les autorités argentines était à priori connu dans la ville et cela nous a bien aidé. On s'étonne quand même d'avoir reçu 5 attestations alors qu'Anne-Claire et les enfants ne sont même pas venus dans le commissariat : ils auraient pu avoir 40 de fièvre et tousser comme des tuberculeux , ils auraient eu leurs attestations !


Pendant le week-end, nous apprenons par un email de l'ambassade de France la mise en place prochaine de bus de rapatriement depuis les villes de province vers la capitale afin de permettre un retour en France par un avion affrété par le gouvernement français à la fin de la semaine suivante. Nous avons pris le temps de peser le pour et le contre : on voyait bien que la poursuite du voyage comme nous l'avions fait depuis 8 mois n'était plus possible - en passant fréquemment les frontières, en circulant librement et en s’arrêtant dans les villages au gré de nos envies...

En même temps, décider de repartir signifiait la fin prématurée de notre aventure en Amérique du Sud alors que nous avions encore très envie de voir la péninsule de Valdes, le Chili, l'île de Pâques, le Salar d'Uyuni et la Bolivie pour voir la sœur d'Anne-Claire et sa petite famille.... Nous avons finalement pris la décision que si nous pouvions remonter le camping car de manière sécurisée à Buenos Aires, nous terminerions l'aventure par cette belle sortie « nature » auprès des Gorfou-Sauteurs de Puerto Deseado et que, l'hiver approchant, nous ne voulions pas imposer un confinement long et dans des conditions de plus en plus difficiles à la famille et aux enfants surtout, sans perspective de pouvoir retrouver un intérêt au voyage...


Après avoir exprimé notre intérêt pour le rapatriement, mais aussi la contrainte de la remonté de nos véhicules vers Buenos Aires, la cellule de crise de l'ambassade de France a fait un énorme boulot auprès des différentes autorités fédérales et provinciales argentines pour essayer de nous joindre au convoi de bus, puis, devant leur refus, pour nous procurer des attestations et «laisser-passer » nominatifs pour que nous puissions quitter Puerto Deseado et remonter sur 2100km vers Buenos Aires sans être bloqués par les nombreux contrôles et barrages en place sur la ruta 3.


Les dimanches et lundi ont été consacrés au rangement au tri des bagages, à la préparation des véhicules pour ce dernier tronçon du voyage et à la recherche de point de chute pour stocker le véhicule et d'un logement sur Buenos Aires avant de prendre l'avion.



Nous sommes finalement partis le mercredi 1 avril vers 8h et avons enchaîné 2 jours non stop de route, seulement ponctués par les contrôles de polices et l'attente des escortes pour traverser les grandes villes et s'assurer que nous ne descendions pas des véhicules.


Le jeudi après midi, ayant appris le décalage du vol du vendredi au samedi, nous avons un peu ralenti le rythme pour dormir à 200km de la capital alors que Laurent et Marion ont accéléré pour gagner le soir même le lieu de stockage du van à l'aéroport puis leur airbnb dans le centre ville : résidant au Québec, ils avaient décidé de ne pas revenir en avion en France mais d'attendre de voir comment évoluait la situation avant éventuellement de revenir au Canada directement.

Après un dernier petit déjeuner avec des pancakes, nous avons donc mis à profit la journée du vendredi pour finaliser les bagages, nettoyer de fond en comble le camping car, et nous rapprocher à 40km de l'aéroport.


Nous avons finalement décider de ne pas entrer dans Buenos Aires pour y passer la dernière nuit : cela nous est apparu plus simple et plus sûr de rester hors de la ville, de ne pas avoir à prendre tout nos bagages dans 3 taxis pour 1 seule nuit et le lendemain d'assurer la logistique inverse pour ressortir de la ville...

J'ai donc déposé Anne Claire et les enfants à l'aéroport avant d'aller parquer le camping car dans un parking sécurisé adossé à l'aéroport dans une résidence des forces armées argentines.



Plusieurs vols partant vers l'Europe ce samedi, il y avait foule dans le terminal A ! Après une attente un peu longue mais bien organisée par l'ambassade, nous avons finalement pu décoller en fin d'après midi pour Paris.


L'ambiance à bord était un peu étrange : mélange de soulagement de pouvoir rentrer en France après plusieurs semaines d'incertitudes (certains voyageurs ont vécus beaucoup plus difficilement le confinement, dans des conditions plus pénibles que les nôtres, parfois – heureusement rarement- avec une hostilité locale) et en même temps pour beaucoup la tristesse de la fin d'un voyage que l'on avait imaginé autrement...


Nous sommes arrivés à Paris dimanche en début d'après midi. N'ayant plus ni voiture ni logement en France, ma sœur Marine et son mari Nicolas nous ont amené la voiture de mes parents pour que nous puissions partir directement en Bretagne pour nous confiner dans la maison de vacances à Port Navalo. Nous y resterons au moins jusqu'au 11 mai. Cela nous permet de reprendre tranquillement le rythme. On se refait vite au confort de l'eau chaude, de l'espace, de la vie sédentaire mais on a hâte de pouvoir revoir la famille et les amis autrement que par Whatsapp !


Cette année aura été pleine d'aventures et de rebondissements ; nous voulions vivre un temps privilégié en famille, passer du temps avec les enfants, les faire grandir, changer de rythme, découvrir des cultures différentes, voir des paysages et des sites extraordinaires, vivre pleinement et différemment: nous sommes très fiers d'avoir réalisé ce rêve. Ce voyage de la Colombie à Ushuaia nous aura changé, et on espère qu'il donnera aux enfants le goûts et l'envie de voyager mais aussi la conviction que malgré tous les aléas qui peuvent survenir, il faut aller au bout de ses rêves.


Malgré la situation compliqué en France, on va maintenant profiter des quelques mois qui viennent avant la rentrée des classes en septembre pour passer encore du temps en famille, naviguer, voir les amis, la famille, et continuer à rêver !

Merci à tout ceux qui nous ont suivi nos aventures par Facebook et/ou en lisant ce blog. On espère vous avoir fait voyager et rêver un peu ))). A bientôt !


La Cleach Family ;-)


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