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  • Photo du rédacteurCleach Family

Arica, Iquique et la côte nord du Chili 10 au 15 Décembre

Dernière mise à jour : 5 janv. 2020

Après une nuit à quelques kilomètres de Tacna, nous passons la frontière Chilienne le 10 décembre dans la matinée et avons gagné Arica, la ville la plus au nord du Chili.



1ere objectif : le revendeur Michelin pour avoir un devis pour changer les deux pneus les plus usées à l’arrière du Camping-car, les 2 autres étant quasi neuf. On déjeune sur leur parking et passons une bonne partie de l’après-midi à sillonner en long en large et en travers la zone industrielle d’Arica pour essayer, en vain, de trouver une jante compatible…. Nous n’avons plus de roue de secours puisque nous n’avons pas retrouvée l’une des 2 que nous avons perdues au Pérou….

Au final, il nous faudra attendre l’Argentine ou Iveco est plus présent pour avoir une chance de retrouver une jante compatible.


En fin de journée, nous retrouvons nos amis Laurent et Marion sur le parking en face de la grande plage d’Arica. Rapidement nous nous rendons compte de l’énorme bénéfice du double changement de fuseau horaire en passant du Pérou au Chili : le soleil se couche maintenant à 20h30 au lieu de 18h30 : à nous les apéros et soirées dehors !!!



Le lendemain matin, direction « Michelin » pour faire monter nos pneus et tant pis pour la roue de secours. Dans l’après-midi, nous profitons du centre commercial tout proche pour faire un gros plein de course et changer nos puces de téléphones.


Finalement, le musée local étant fermé, nous passons quelques minutes devant la cathédrale d’Arica en fin d’après-midi avant de partir en direction du sud.



Nous tentons de faire le plein d’eau dans plusieurs station services, sans succès, avant heureusement qu’une gérante compréhensive de la station Petrobras (elle à elle-même un Camping-car) nous autorise à utiliser leur robinet et leur tuyau.


La route est plutôt en très bon état. Elle longe la cote sur un plateau à 400 ou 500m d’altitude mais redescend régulièrement à chaque fois qu’une vallée coupe le plateau pour se jeter dans le pacifique sur notre droite.



Au bout d’une soixantaine de kilomètre, nous nous engageons dans une de ces vallées en direction de la « Caleta (=crique) Vitor » que nous atteignons en fin de journée.

La baie est magnifique, une grande plage de sable sans personne sauf quelques voitures de pêcheurs.




Nous nous installons en surplomb de la plage avec une vue imprenable sur le coucher de soleil.


Nous devions y retrouver pour diner Laurent et Marion qui nous avait choisi ce super bivouac, mais une erreur d’aiguillage les a fait rouler jusqu’à la crique suivante à 40km de là ; ça nous ne l’apprendrons en fait que 3 jours plus tard !


Nous passons une excellente soirée et au moment d’aller diner, un groupe d’une vingtaine de pêcheurs arrive sur la plage et commence à mettre en place leur matériel : 2 radeaux de 6 ou 7m de long et à peine 1m de large mais aussi 250m de filet patiemment déroulés.



Ils nous expliquent venir de Arica jusqu’au différentes criques en fonction de la marée, afin de pêcher.

4 d’entre eux partent à la pleine mer sur les radeaux en pagayant et remontent le long de la cote jusqu'à une plage 500 ou 600m en amont. Les autres les rejoignent par un sentier le long de la falaise pour tirer et remonter le filet. Il reviennent ensuite par le même chemin, les 2 radeaux chargés, en plus, du poisson.

En attendant la pleine mer vers 10h30, ils partent dormir et se reposer autour d’un feux; nous rentrons au camping-car pour diner.


Vers minuit, au moment de nous coucher, la pleine lune nous permet de les voir rentrer sur la plage et passer l’impressionnante barre de rouleau sur les frêles embarcations.

Nous allons à leur rencontre avec Anne Claire et partageons avec eux ce moment.



Nous assistons à la remontée des radeaux, du poissons. Le rinçage et le tri à la lumière des phares de leurs voitures, sous les ordres de leur chef donnant les instructions.

Alors que nous voulions leur acheter 2 poissons bien frais pour inaugurer notre barbecue acheté à Arica, ils nous en offrent 3 que je vide et nettoie à 1h du matin au clair de lune : une première pour moi.


Nous passons la journée du 12 décembre très tranquillement. Chacun prend le temps pour jouer dans le sable, récolter du sel dans les creux des rochers, lire un peu le Lonely planet du Chili, chercher des bivouacs pour les prochains jours, etc



Nous avons vraiment adorer ces moments « hors du temps » sans stress. Les 3 poissons au barbecue nous ont régalés le midi et après une baignade très fraiche en fin d’après-midi, nous décidons de rester une deuxième nuit et de profiter.





Le vendredi 13 nous repartons dans la matinée vers le sud en direction du village fantôme d’Humberstone. Lucie conduit le Camping car pour la première fois sur la piste!



Le nord du Chili a toujours été pour le pays une zone minière qui lui a apporté la prospérité.

Au milieu 19èmesiècle ce fut avec les mines de nitrate. Il y eu une véritable ruée et des « mines-villages » ont vu le jour pour extraire le nitrate avec lequel on faisait des engrais. Au milieu du 20èmesiècle, tout s’est effondré avec le pétrole et la chimie. La plus part des mines ont été fermées, détruites, abandonnées, quasiment du jour au lendemain.

Celle d’Humberstone n’a pas échappé à ce sort, mais elle a été conservée en l’état et même restaurée ces dernières années.



La visite donne vraiment l’impression d’un retour dans le passé, comme au far-west ou dans la série «  la petite maison dans la prairie ». On y visite quelques bureaux et maisons dans lesquels sont regroupés par thème les jouets, outils, vêtements et ustensiles de la vie quotidienne retrouvés sur place.



On peut aussi descendre dans l’ancienne piscine, visiter le théâtre, l’école, la grand place et surtout le marché local, «la pulperia » ou sont reconstituées des scènes de la vie de l’époque, ainsi qu’un petit musée.



Nous profitons des longs après-midi pour poursuivre notre route vers Iquique où nous faisons un ravitaillement, avant d’avancer par la route de la cote vers Tocopilo et Antofagasta.

Alors que la nuit est tombée, nous nous arrêtons finalement sur la place d’un petit village, heureusement un peu en retrait de la route principale. Ce n’est pas le « spot rêvé » mais ça va bien pour une nuit.


Le 14 , nous roulons toute la journée le long de la cote, au pied du plateau rocheux. La route est belle, les paysages aussi.



Après le déjeuner, nous débusquons, non sans mal, un lieu pour bivouaquer un peu à l’écart de la route, suffisamment loin pour ne pas avoir trop de détritus, mais pas trop pour que cela reste accessible avec notre camping-car.





L’après-midi est tranquille, chacun joue, explore les environs, prépare un petit abri pour le barbecue. Les enfants débusquent des restes d’oursins et un squelette d’otarie et de quelques oiseaux.

Hubert en profite pour un peu de bricolage sur le camping-car.


Il fait tellement bon que nous pouvons prendre l’apéro dehors au coucher du soleil.

C’est aussi l’occasion pour Eloi de s’initier à la cuisson de la viande au barbecue.





Le lendemain matin, le ballet des oiseaux sur la mer nous réveille doucement et après un petit-déjeuner au soleil, nous partions en direction de Tocopilo, dernière ville sur la côte pacifique où nous tournons à gauche, plein est, à travers le désert d’Atacama en direction de Calama puis San Pedro d’Atacama.


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