top of page
  • Photo du rédacteurCleach Family

Chili – La Carretera Australe du Lago Yelcho à Puerto Rio Tranquillo – 1 au 8 Février

Notre première nuit au chili sur les bords du lago Yelcho à été marquée par le froid et l`humidité !

Il a plut toute la nuit et nous avons été saisi par le froid à notre réveil. Nous n´avons absolument pas profité du spot « paradisiaque » au bord de l eau sur lequel les enfants se faisait une joie de jouer.

Le reste de la route jusque Santa Lucia puis La Junta, hypnotisés par le balai incessant des essuie-glaces, ne restera pas non plus dans nos mémoires. En revanche, nous avons fêté comme il se doit nos retrouvailles avec les copains sur la place du village.


Le dimanche 2 février, nous avons repris le rythme qui nous va bien lorsque nous voyageons avec les « 4 en Quete » : classe le matin (les enfants étaient en « vacances » depuis la semaine précédente et le vol des ordinateurs et tablettes, notre A/R à Buenos Aires et les quelques jours à Bariloche et El Bolson) et route ou visite l´après midi.


Nous avons donc poursuivi vers Puyuhuapi en fin de matinée. Puyuhuapi est un petit village tranquille situé au fond d´un fjord. C´était la première fois depuis mi décembre que nous retrouvions l´océan Pacifique !


Nous avons profité d´une accalmie pour déjeuner face au fjord et pendant que nous prenions un café, un camping-car français nous à rejoint : Les « Bremjae » : Bruno, Emmanuelle et leurs 3 enfants Juliette 14 ans, Alice 13 ans et Emile 10 ans , remontent la carretera australe du sud vers le nord.



Ca joue, cuisine, pêche... que du bonheur !


Les enfants sont super heureux de croiser 2 filles et 1 garçon de leurs ages et, après qu´Emile ait pêché un premier poisson puis donné un cours à tout les enfants et adultes (leçon de pèche au cours de laquelle l hameçon étant coincé dans les algues, les enfants ont du plonger dans l eau froide du pacifique pour aller le décrocher !), nous décidons de nous poser ensemble un peu à l´écart du village, au bord de l´eau.


Nous passons une super soirée autour du feux et à l´abri des quelques gouttes, protégés par les 3 auvents.







Le réveil le lendemain est difficile mais l´émulation entre tous permet quand même d´avancer dans le CNED : tout le monde est logé à la même enseigne, il faut bien faire 2 ou 3 séances pendant que les papas bricolent les moustiquaires, garde boue, clignotants et autres mille petites choses qu il faut constamment et quotidiennement régler ou réparer. On identifie une durite usée, voire percée, sur le circuit de liquide de refroidissement du CC de Julien, à cause d´un collier métallique d´une autre durite qui frotte dessus, surtout à cause des vibrations du ripio Un coup de scotch plus tard, le problème semble réglé.


L´après midi est plus ludique : clémence, admirative du travail de Juliette, se lance dans la fabrication de sa première cuillère en bois, Lucie enchaîne les jeux de société et Eloi part, malgré la pluie, avec Emile jusqu´au ponton en ville pour pêcher.

Ils reviennent 3h plus tard, Eloi très fier d´avoir pêché son premier poisson !




Les parents en ont profité pour se balader de leur coté : d´abord en ville pour quelques courses puis entre maman pour se détendre un peu malgré les averses qui continuent régulièrement et inlassablement par nous arriver dessus !

Heureusement que l´ambiance est bonne pour nous faire passer ces quelques jours de pluie, les premiers depuis notre départ de Colombie il y a 5 mois !


La soirée, les parents dans notre CC et les enfants dans les 2 autres avec 2 films pour les filles et pour les garçons ravi tout le monde !




Le Mardi 4 février, c´est un peu le déluge : il pleut quasiment sans interruption. Un peu de CNED pendant que nous rangeons le CC et nous nous séparons en fin de matinée : les Bremjae poursuivent vers le nord, nous partons vers Coyhaique avec Julien et Lucie.

Nous ne verrons pas le glacier suspendu de Quelat dans le Parc National situé à quelques km à gauche de notre route : le temps est gris et pluvieux et le sentier est réputé glissant et boueux.



En arrivant au pied des 6km en lacets serrés de la montée qui suit Quelat, Julien s`arrête : il perd trop de liquide de refroidissement.

Nous arrêtons sans succès les quelques voitures qui passent dans l´espoir que l´une d´entre elle ait du liquide de refroidissement jusqu´à ce qu´un couple Franco-Québecois nous propose de jeter un œil : Benjamin est mécano à Montréal et grace à lui nous allons pouvoir démonter une partie du moteur qui gêne et remplacer la durite en cause par un morceau de tuyau d´arrosage et 2 colliers métallique !

Nous travaillons sous une pluie battante pendant que les enfants et les 2 auto stoppeurs pris par Julien et Lucie déjeunent au chaud.


Nous échangeons nos numéros et poursuivons chacun de notre coté : Benjamin et Stéphanie vers le nord et nous vers Coyhaique que nous atteignons en fin d´après midi.




Le Mercredi 5 février est pour nous une journée noire qui marque le début de quelques jours difficiles pour le moral sur le moment , mais qui à posteriori, nous ont permis d´en apprendre sur nous, notre solidarité de famille et de couple et nous confirme que tant que ce n´est que matériel, rien n´est grave !

Au petit déjeuner, en prenant une tartine de pain de mie (!), une de mes dents se casse net au niveau de la gencive. C´est la dent qui est dévitalisée depuis que j´ai 10 ans environ et sur laquelle j´ai eu une couronne il y a 1 an. En plus d´être assez inesthétique, c´est assez gênant, mais au moins je n´ai aucune douleur, la dent étant morte et insensible depuis 30 ans.


Après quelques courses, l´achat d´une canne à pêche pour Eloi, le changement de pneu avant usé (c´est bien normal que cela arrive après tant de km mais ça n´est jamais un plaisir sur le moment !) , nous trouvons une clinique dentaire pour leur demander ce qu´ils peuvent faire pour moi.


Nous avons été remarquablement accueilli et après une radio de contrôle, la chirurgienne dentiste m´a proposé de revenir 1h plus tard, après qu´elle termine avec ses RDVs, pour me refixer la dent de manière temporaire mais sure pour les quelques mois à venir. Je suis ressorti 1h après avec une dent comme neuve !

Les ennuis ne se sont pas arrêtés là : en reprenant le CC à la sortie du dentiste, un voyant rouge s´allume sur le tableau de bord et le moteur semble tourner sur 3 cylindres, sans puissance.


Nous retournons dormir sur notre spot au mirador à quelques centaines de mètres du centre ville pour chercher l´origine de la panne.

Le lendemain matin, nous avons la chance que Benjamin et Stéphanie soient à Coyhaique. Il me propose immédiatement de venir et de m´aider à diagnostiquer la panne pendant les 2h qui lui restent jusqu´à leur départ pour l´aéroport. Finalement, après 2 jours d´investigation et de recherche, toujours guidé via Whatsapp par Benjamin et beaucoup d´amis voyageant en CC comme nous, je réussi à identifier le petit connecteur dont une des pattes s´est très légèrement desserrée à cause des vibrations du ripio. C´est un grand classique qui, nous nous en apercevons au travers des nombreux messages Whatsappp reçus, est arrivé à beaucoup de voyageur !



Un petit coup de tournevis plus tard, le connecteur est resserré, le voyant ne s´allume plus et le moteur tourne parfaitement, au top de sa forme !


Nous repartons le samedi 8 février de Coyhaique pour 215km mêlant route et ripio en direction de Puerto Rio Tranquillo sur les bord du lac General Carrera ou nous retrouvons Julien, Lucie, Nina et Sasha.




43 vues0 commentaire
bottom of page