Repartis le samedi 8 février de Coyhaique à Puerto Rio Tranquillo sur les bord du lac General Carrera, nous avons retrouvé Julien, Lucie, Nina et Sasha au bord du lac.
Nous organisons le soir même un tour en bateau pour allez admirer le lendemain les cathédrales de Marbre (catedral de Marmol) creusées par l´eau du lac dans le marbre tendre qui affleure.
Le lendemain matin, nous embarquons sous le soleil dans un petit bateau d une dizaine de place. Après 15 min de navigation, nous arrivons dans les premières grottes.
Puis nous longeons la cote sculptée par l´eau : les rochers prennent des formes gracieuses et magiques ; l´eau bleue turquoise si particulière des lacs de glaciers reflète la lumière sur les parois et nous offre un spectacle magnifique
Nous admirons ensuite la cathédrale et la chapelle, deux blocs de marbres énormes au milieu du lac dont les fondations, rongées et usés par l´eau, forment comme une nef et des piliers.
On déjeune au soleil au bord du lac et avant de prendre la route vers le sud en direction de la confluence du rio Baker et du rio Neff, nous nous arrêtons pour regarder la feria locale au cours de laquelle les cavaliers de chaque estancia de la région, deux par deux, doivent guider un « novillo » , un jeune bœuf, 4 fois de la droite à la gauche de l´arène selon des règles qui seront restés totalement obscure pour nous !
Après un lever de drapeau et l´hymne national Chilien puis l´élection du plus beau cheval, la compétition commence.
La maitrise des cavaliers est impressionnante, ils ne font vraiment qu´un avec leur cheval et réussissent à guider et bloquer le « novillo » avec une précision époustouflante.
Après cette parenthèse de rodéo local, nous reprenons notre rodéo à nous : 80 km de ripio le long du lac puis du Rio Baker.
Nous arrivons en fin à la confluence vers 17h et après 15min de marche, nous entendons puis découvrons le spectacle des eaux bleues du rio Baker qui, après deux sauts de 4 ou 5 mètres, rejoignent le rio Neff.
La force qui se dégage du tumulte incessant et le grondement sourd de l´eau qui dévale en gros bouillonnement sont captivants et impressionnants !
Nous profitons d´un belvédère légèrement à l´écart de la piste pour nous poser pour la nuit.
La vue est imprenable et nous en profitons autant au coucher qu´au lever du soleil.
La piste qui longe le lac General Carrera est réputé mauvaise et difficile : nous progressons donc à allure réduite pendant toute l´après midi sur un ripio qui alterne entre nids de poule, poussière, montées raides en tôle ondulée et descente en lacet dans les graviers...
Arrivés à Chile Chico, dernière ville chilienne le long du lac, nous bivouaquons à l´écart de la ville au bord du lac, toujours avec une vue incroyable sur le lac et les montagnes enneigées au fond.
