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  • Photo du rédacteurCleach Family

San Pedro d’Atacama, Paris et Rouen – 15 au 30 Décembre

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Après une dernière nuit sur la côte pacifique, nous partons le 15 décembre dans la matinée en direction de San Pedro d’Atacama. Après une quinzaine de kilomètres, nous arrivons à Tocopilo. De là, nous montons en direction de San Pedro, au travers du désert d’Atacama.


Sous un ciel parfaitement bleu, nous traversons des paysages magnifiques et en arrivant à Calama nous longeons les mines de cuivre du nord Chili.

La mine de Chuquicamata, à une quinzaine de Kilomètre de Calama était jusqu'à il y a quelques années la plus grande du monde : un trou de 1250m de profondeur et plus de 8km2 en surface !

Depuis, les chiliens creusent des galeries à partir du fond de la mine et ils ont dû déplacer tous les habitants de la ville vers Calama. La taille des camion-bennes que nous apercevons au loin est impressionnante : on a du mal à se rendre compte au premier bord, mais lorsqu’ils s’approchent d’une maison ou d’un semi-remorque « classique », on visualise la taille des pneus qui font plus de 3 ou 4 m de diamètre !

Non sans mal, nous finissons par trouver un gérant de station-service qui accepte que nous remplissions nos réservoirs d’eau. C’est un soulagement avant de partir vers San Pedro d’Atacama car nous étions vraiment à sec.


En fin de journée nous arrivons à San Pedro. Après un col à 3700m et une longue descente vers de grandes plaines, nous longeons la vallée de La Luna puis traversons la vallée de la Muerte. Ce sont des formations géologiques particulières qui ont modelé le paysage.


Nous nous installons sur le plateau juste à l’entrée de la ville et assistons à un magnifique coucher de soleil sur le volcan Licancabur qui domine le Salar d’Atacama du haut de ses 5900m.




Le lendemain, lundi 16, nous découvrons la ville à pied.

Le centre est très agréable avec ses rues en terre battue et les petits marchés artisanaux.

Sur la grande place centrale, nous visitons l’église avec sa charpente en bois de cactus et flânons dans les petites rues.



Malheureusement nous apprenons que le musée Gustavo Page est fermé pour reconstruction et que le musée des météorites est fermé le lundi ! Coup de chance, en revenant vers le camping-car, nous rencontrons les « 4enquete » : Julien, Lucie et leurs enfants Sacha et Nina. Ils descendent comme nous de la Colombie vers la Patagonie avec un véhicule quasiment identique au notre.

L’attroupement que nous formons avec nos deux camping-car attire l’œil et rapidement 2 puis 3 autres couples de voyageurs francophones s’arrêtent à notre hauteur : tout le monde semble s’être donné rendez-vous à San Pedro.



Nous passons l’après-midi sur la place en face du terminus des bus où les enfants peuvent jouer dans le skate-park, faire du trapèze et du ruban. Pour ma part, je profite du Wifi du Café « la pica del Peron » pour mettre à jour le blog et finir de publier les articles sur Cuzco, la vallée sacrée, Le lac Titicaca et nos aventures mécaniques vers Arequipa.

Nous redormons le soir sur le plateau à l’extérieur de la ville : on s’y sent bien et surtout c’est complètement silencieux, tant la nuit que le matin.


Le Mardi 17, nous visitons le musée des météorites de San Pedro. Très bien fait, avec un audio guide en français et une dizaine de vidéo explicative et de vitrines présentant de vrai météorites, nous y apprenons plein de choses sur les différents type de météorite, etc.


Il n’y a pas plus de météorites tombant dans le désert d’Atacama mais comme le climat y est très sec, depuis des millions d’années, elle s’y conserve parfaitement et les scientifiques et chercheurs en retrouvent donc plus qu’ailleurs.

A la fin de la visite, on peut même toucher et prendre en main de vraies météorites !


L’après-midi, nous retrouvons Laurent, Marion et leur 2 filles à Guatin à 20km de San Pedro pour partir ensemble randonner dans le canyon du même nom.

Une longue descente même au canyon le long duquel poussent des cactus géants atteignant parfois plus d’une dizaine de mètre de haut !


On marche un peu au fond. Il y fait frais et l’eau est très bonne : c’est l’occasion d’un bon bain pour les enfants.


En remontant vers le camping-car en fin d’après-midi, mon téléphone sonne. Nous rappelons Mam et Dad et apprenons une « triste bonne nouvelle » : mon grand-père maternel, Paddy, est décédé à presque 96 ans.

Bien que nous soyons évidemment un peu triste, c’est un soulagement pour lui et surtout nous sommes heureux qu’il ait pu partir dans son lit sans être hospitalisé et qu’il soit maintenant aux côtés de ma grand-mère Maëtte.


Cela va forcément bousculer un peu nos plans pour les jours suivants : nous pensions gagner Salta en Argentine pour fêter Noel ; nous rentrerons finalement en France pour les fêtes. Reste à s’organiser avec l’assurance que nous avions souscrite précisément pour ce cas de figure...


Le soir nous allons observer le coucher de soleil sur la vallée de la Luna. On nous avait décrit un « embrassement » avec tous les rochers se colorant de rose ; nous restons sur notre faim. La vue est belle, certes, mais rien d’extraordinaire ; nous ne regrettons pas d’avoir choisi le mirador gratuit et de ne pas avoir payer l’entrée sur la réserve des indigènes.



Le Mercredi matin, nous partons en direction des « lagunas de Baltinache » à 60 km au sud de San Pedro par une bonne piste, un peu tôle ondulé néanmoins.

Les 7 bassins, situés dans la croute de sel du salar, contiennent une eau extrêmement salée dans laquelle on flotte plus que d’habitude : sensation très rigolote , mais attention à ne pas mettre la tête sous l’eau ou à ne pas boire la tasse, ça brule la gorge !

Un chemin longe les bassins jusqu'à la dernière lagune, la plus grande et la plus belle, dans laquelle on peut se baigner dans une eau bien fraiche.



En sortant, une couche de sel blanche se forme en quelques minutes sur la peau à cause du soleil qui fait s’évaporer l’eau. Heureusement, nous avions prévu un grand bidon d’eau pour nous rincer sommairement avant de retourner à l’accueil prendre une vraie douche.


Après avoir déjeuner sur place, nous revenons vers San Pedro et passons une bonne partie de l’après-midi au téléphone avec la famille et avec l’assurance pour organiser nos vols aller et retour et pour trouver une date pour les funérailles qui permette à un maximum de personne d’être présentes : pas facile dans la période de Noël.


Le soir nous nous rendons avec un groupe d’une trentaine de personne à l’observatoire « Space Obs » à une dizaine de km de San Pedro. 9 télescopes y sont installés pour le public, ce qui en fait le plus grand parc ouvert au public d’Amérique du sud, et en plus au meilleur endroit du monde pour observer les étoiles.

Alain Maury, astronome, nous explique énormément de choses sur le ciel, les étoiles, les galaxies, etc.

Lorsque la nuit est complètement tombée, nous observons dans la lunette des différents télescopes des galaxies, des nuages de gaz, des myriades d’étoiles, le nuage de magellan, etc.


On passe ainsi plus d’une heure à observer le ciel étoilé comme on ne l’avait jamais vu.

Nous avons ensuite droit au cours « d’astrophysique » le plus rapide de l’histoire : 1h d’explication et d’échanges avec Alain Maury sur la formation, la naissance, la vie et la mort des étoiles !

C’est bien fatigués mais des étoiles pleins les yeux que nous nous couchons vers 1h du matin !



Le jeudi 19, grasse matinée !

L’après-midi, nous allons visiter la laguna Chaxa à 30km au sud de San Pedro dans le Salar. C’est une zone de vie et de reproduction des flamants roses mais aussi de beaucoup d’oiseaux migrateurs qui parfois viennent du nord du Canada jusqu’ici chaque année.


Le soir nous décidons de passer la soirée avec Julien et Lucie, Laurent et Marion, et tous les enfants. Ambiance très francophone : on investit la place, 3 puis 4 camping-cars et van. Une bien bonne soirée avant de se quitter pour Noel.


Dans la soirée, nous recevons la confirmation de nos vols pour rentrer à Paris le Samedi matin, arrivée dimanche matin, via Santiago du chili et un vol direct Air France vers Paris.

Grosse peurs et sueurs froides à 5h du matin en recevant les billets par email : il manque le billet pour Anne Claire !

Quelques coup de fils à Axa Assistance plus tard, on à la confirmation qu’il s’agit d’une erreur : nous recevrons les billets complets dans la journée du vendredi alors que nous sommes déjà en route avec le Camping-car vers Calama.


Nous avons donc laissé notre maison en gardiennage du samedi 21 au dimanche 28 Décembre dans un camping à Calama.

Notre retour express en France a été intense : le dimanche nous avons inauguré le nouvel appartement de Mam et Dad à Rouen dans lequel ils venaient de déménager les lundi et mardi précédents.

Après une matinée de recherche et de commandes de diverses pièces pour réparer le camping-car et anticiper les prochaines vidanges, nous avons déjeuné avec Marine et les cousins puis, après une petite promenade dans les rues de Rouen, direction Elbeuf pour fêter Noel dans la famille d’Anne Claire. Les frères et sœurs et cousins, pas au courant de notre retour, ont été bouches-bée de nous voir débarquer !

Après les funérailles à Paris le vendredi après-midi, nous avons pu revoir beaucoup de cousins, oncles, tantes, etc chez ma sœur Marine à Charenton.

Nous sommes repartis le samedi soir de l’aéroport CDG et sommes arrivés à Calama le dimanche en fin d’après-midi.

Quelques petits cadeaux attendait les enfants au pied du micro sapin!



Après un plein d’eau et une bonne douche, nous avons pris la route vers San Pedro d’Atacama, puis le lundi 30 décembre nous avons roulé toute la journée à travers la cordillère des Andes par le Paso de Jama pour atteindre l’Argentine et la ville de Salta afin de fêter le passage en 2020 avec Julien et Lucie des « 4enquete ».

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