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  • Photo du rédacteurCleach Family

De la cité de Caral aux lignes de Nazca - 13 au 17 Novembre

Après 116km de descente depuis la cordillère blanche, nous longeons la cote vers le sud et bifurquons en fin de matinée sur une piste assez désagréable en direction de la cité de Caral.

Après 23km bien pénibles, nous déjeunons rapidement avant de visiter le site.

La cité de Caral est un vaste complexe située dans la vallée du fleuve Supe. La civilisation Caral fait partie des plus anciennes civilisations du monde avec les égyptiens, les chinois, les mésopotamiens, les olmeques, les indiens. Elle date de plus de 3500 ans av JC.



Les 26 villages qui se sont développés sur les bords du fleuve étaient administrés depuis le centre principal de Caral. Le site se compose d’une zone « basse » ou vivait le peuple dans des maisons basses. On y a retrouvé une place publique ronde ou réalisaient les offrandes et les célébrations publiques et des structures complexes avec des murs et des canaux de ventilations destinés à alimenter un feu sacré au centre.



La partie haute de Caral regroupe les différentes pyramides tronquées, entièrement construite en Adobe, les fameuses briques de terre sechées. Ces pyramides étaient en fait des palais de gouvernement avec des escaliers, des bureaux, des salles de réunions. La plus imposante , « la pyramide majeure », mesure tout de même plus de 28m.



Les autres pyramides servaient également de palais et de bureau sans que l’on en connaisse exactement la destination.


Un monolithe placé sur l’esplanade au milieu des pyramides semble avoir servi de cadran solaire pour indiquer l’avancement du jour.



Après une nuit sur un parking de station-service sans charme le long de la PE1N – la route principale du Pérou qui court de l’équateur au nord jusqu'au chili au sud le long de la cote – Papa se lève à 6h du matin pour repartir vers Lima puis le sud du Pérou.

Nous avons décidé de ne pas nous arrêter à Lima sauf pour un plein de course car la circulation y est réputé « difficile » et même si certains musées mériteraient sans doute le détour, nous préférons privilégier le sud du pays : Nazca, Cusco et la vallée sacrée, le lac Titicaca et le canyon de Colca.

Après presque 12h de route, Papa nous fait la surprise de nous arrêter pour dormir dans l’Oasis de Huacachina, à coté de Ica.


Nous nous garons la première nuit sur le parking du Ecocamp lodge car celui-ci est complet : 2 familles françaises avec leur camping-car et Doug & Debra avec leur pickup – que nous n’avions pas revu depuis la Bonanza en Colombie – sont en effet déjà présent.


On est quand même super content de rencontrer la famille Yolo de Arnaud et Gaelle et leur 3 enfants qui vont descendre comme nous vers la Patagonie ainsi que l’autre famille qui elle remonte vers le nord.

Nous passons une bonne soirée tous ensemble à partager nos anecdotes respectives sur nos premiers mois de voyages.


Le lendemain, après avoir pu entrer le camping car dans la cour du lodge, nous enchainons quelques lecons du CNED et quelques plongeons dans la piscine. Nous rencontrons Antoine et Lucie qui parcourent l’Amérique du Sud en moto




En fin d’après-midi, nous montons sur la grande dune qui domine le camp et l’oasis afin d’assister au coucher du soleil.



On peine un peu à monter dans le sable mou qui s’effondre à chaque pas, mais nous parvenons au sommet après ½ h d’effort : le spectacle est magnifique !


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Le champ de dune s’éteint plus loin que nous le pensions et cela nous rappelle l’immensité des champs de dune de Liwa ou Shuweihan à Abu Dhabi… Différence notable ( outre la taille du champ de dune) , le bruit : les Quads, présents en nombre pour emmener les touristes faire un tour « à sensations », sont un peu bruyants.


On retrouve nos amis canadiens Doug et Debrah au sommet de la dune et on peut quand même profiter du spectacle d’un parapentiste qui décolle depuis la dune et s’élève comme par magie sous l’effet du vent qui souffle fort contre la dune. Les enfants en profitent pour jouer avec le sable.




Le vent et le soleil qui faiblit font rapidement baisser la température et nous décidons de relocaliser l’apéro d’anniversaire au lodge.



Après une redescente à grandes enjambées, nous offrons les cadeaux pour l’anniversaire d’Anne Claire, 38 ans ( !) , et, surprise ou complot organisé en douce, Laurent, Marion et leur 2 filles Héloïse et Zélie, nous rejoignent pour le diner. Ils ont pu résoudre leurs problèmes mécaniques à Lima et partir en début d’après midi pour Huacachina. Une belle surprise qui permet à Anne Claire de partager ce moment avec les amis.




Le lendemain, 16 novembre, nous profitons de la matinée ensemble autour de la piscine avant de partir en début d’après-midi vers Nazca à 3h de route d’ici.

En traversant le plateau aride qui précedent Nazca, nous nous arretons sur la panaméricaine ; Un mirador permet d’observer 3 figures proches : Les mains, l’arbre et le lézard dont la queue est coupé par la route.



Nous nous garons sur le parking sécurisé, et parfaitement silencieux la nuit, à coté de Doug et Debrah qui ont ouvert la voie pour nous. Après quelques minutes d’échange ensemble, nous avons le nom d’une compagnie aérienne pour faire un survol des lignes le lendemain, une idée du tarif qu’ils ont pu négocier etc.


Le 17 Novembre, après un réveil matinal pour Hubert pour aller négocier un peu et se renseigner sur le premier créneau disponible pour nous cinq, nous nous dirigeons finalement vers 8h30 vers l’aérodrome qui ressemble un peu à un modèle playmobil .

Nous embarquons dans un minuscule avion de 6 places.



Le bruit du moteur à hélice est impressionnant : après un décollage rapide, nous pouvons chercher et admirer les différentes figures représentées par les fameuses lignes de Nazca.


Une fois à droite et une fois à gauche au gré des virages serrés du pilote qui incline l’avion pour faire pointer l’aile vers le sol dans la direction à regarder.



On enchaine la baleine, l’astronaute, les immenses triangles et lignes géométriques de plusieurs kilometres de long





Puis viennent le singe, le chien, le colibri, une spirale,




l’araignée, le condor, l’algue,



le héron avec soin long bec,les pélicans,



Les mains, l’arbre et le lézard à côté du mirador ou nous sommes montés la veille,



Et pour finir un survol des aqueducs avec leurs puits de ventilation en forme de spirale pour assurer la ventilation, l’accès et la récolte de l’eau


Et des ruines de l’ancienne citée des Nazca.




Après un atterrissage un peu plus impressionnant et remuant que dans un gros avion de ligne, nous revenons au camping-car les yeux remplis de souvenirs.



Nous y prenons un gros petit déjeuner car nous avons tous bien faim : les pilotes nous avaient recommander de ne pas manger avant le vol afin d’éviter tout problème lors des virages bien prononcés !


Nous profitons du reste de la matinée pour faire laver le camping-car pour la première fois depuis Carthagène : il en avait bien besoin !




Nous avons le temps car la route est courte : en quittant Nazca à 600m d’altitude, nous attaquons directement la montée vers les hauts plateaux à 4500m situées entre Nazca et Cusco. Nous avons prévus de dormir au milieu de l’ascension, raisonnablement à seulement 2500m d’altitude.


Nous y retrouvons Doug et Debrah qui se sont finalement arrêter au même point que nous : C’est l’occasion de les inviter dans notre camping-car pour un apéro très sympa en petit comité au cours duquel nous avons plus de temps pour nous connaître !

Nous avons le même programme pour les jours à venir : 2 longues journées de routes jusqu'à Cuzco puis une dizaine de jours dans la vallée sacrée jusqu’au lac Titicaca.

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