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  • Photo du rédacteurCleach Family

Du lac Titicaca à la frontière Chilienne du 3 au 10 décembre

Dernière mise à jour : 5 janv. 2020

Nous repartons le 3 décembre du lac Titicaca.

Nous gagnons Puno depuis la presqu’ile de Capachica pour récupérer nos 30 kilos de linge posés quelques jours plus tôt à la laverie à Puno ( nous avons épuisé toutes nos serviettes, nos draps et taies d’oreiller de rechange pour lutter contre les poux , en plus du linge depuis Cusco !) et pour renouveler l’assurance du camping car échue depuis le 1erdécembre.

Notre objectif est de traverser les hauts plateaux de l’altiplano et de nous rapprocher du canyon de Colca. Nous avons repérer un lieu de bivouac situé à seulement 3800m ce qui devrait etre plus appreciables que les 4500m de l’altiplano ou les 4900m du col qui vient sur la route de Colca.




Apres une quarantaine de km de piste en très bonne condition, un peu tole ondulée mais pas de trou traitre, la route est plutot bonne et les paysages jolis. La journée se passe bien et nous recroisons quelques animaux et flamant-roses à 4000m dans quelques lagunes.


A 18h au coucher du soleil, nous sommes à une quarantaine de kilomètre de notre objectif. Nous faisons une dernière halte pour faire le plein d’eau dans une station service au milieu de nulle part sur l’altiplano et nos amis Laurent et Marion nous dépassent et prennent de l’avance sur nous.


Malheureusement quelques km plus loin, alors que la nuit est tombée, en pleine ligne droite nous entendons un bruit bizarre à l’arrière du camion puis une secousse et un gros bruit très effrayant associé à une position très inhabituelle du camping car.

Après un freinage d’urgence sur le bas coté de la route, les gestes s’enchaine comme par réflexe : warning, gilet jaune, lampes, sortie prudente du camion en évitant les autres camion lancés à tout allure : nous avons perdu les 2 roues jumelées arrières gauches !



A chaud les reflexes s’enchainent : faire sortir les enfants du CC au plus vite, enfiler des gilets jaunes et s’éloigner de la route pour éviter le sur-accident, placer les 2 triangles de signalisations en amont et en aval et faire des signaux lumineux pour faire ralentir les autres véhicules

On s’apperçoit très vite que nous n’avons absolument aucune couverture réseau et qu il est impossible d’appeler qui que ce soit. Presque immédiatement un Bus s’arrête et propose d’emmener l’un d’entre nous jusqu’à la station de police au péage suivant à une trentaine de km. Anne claire part donc et je reste avec les enfants.

Le chauffeur du car à été super car il a bien pris le temps d’expliquer à la police l’importance de se bouger immédiatement malgré la nuit à cause des 3 enfants, on ne le remerciera jamais assez !

Pendant ce temps … parce que quand même il a fallu plus de 2 heures pour que la police reviennent avec Anne Claire, les 3 enfants ont été super car malgré le choc de voir notre maison un peu HS et potentiellement la fin du voyage, ils ont été super reactif et calme malgré le froid (0°C), l’altitude, le vent et la nuit noire :

Dès que nous avons pu nous poser et anticiper l’arrivée des camions ( on était en ligne droite heureusement) , nous sommes remontés dans le CC par intermittence pour y récupérer notre sac de doudounes, vestes, bonnets, nos chaussures de rando et nos pantalons chauds, de quoi manger un peu, et surtout tout les papiers, passeports, et équipement de valeur : Le CC était a moitié sur la voie de circulation et certains camions sont vraiment passer tres vite et très près : dès qu ils s’approchaient, nous ressortions par sécurité.

Une fois le principal récupérer (et même quelques affaires, les duvets et les doudous !) les enfants ont pu se mettre à l’abri du vent, du froid et d’un eventuel sur accident dans leurs duvet dans un tunnel sous la route !



Pas beaucoup de photos ... mais je vous assure que c'était pas notre priorité sur le moment !


Après que la police soit arrivée avec Anne Claire, j’ai pu avec leur aide et leur voiture en protection, installer une des 2 roues jumelées de droite … à gauche, en empruntant des boulons sur les 3 autres roues.

Je peux vous assurer que changer 2 fois de roue, pour la démonter à droite et la remonter à gauche, à 4500m est bien éprouvant et que moi je n’avais pas froid !

Nous avons ainsi pu nous déplacer à 25km/h jusqu'à un parking situé à 2km de là où nous avons passé le reste de la nuit !


Le lendemain matin, même si la nuit avait été un peu agitée pour tous, nous avons pu retourner sur le lieu de nos aventures à la recherche des 2 roues perdues dans la Pampa et des morceaux de carrosseries manquants : si nous avons retrouvé toute la carrosserie, après 2h de recherche il nous a fallu nous rendre à l’évidence : aucune trace de la première des 2 roues à s’être détachée : nous n’avons retrouvé que la seconde à plus de 300m de la route.



Passée l’émotion, nous avions un CC en état de rouler, à allure réduite, jusqu’ à Arequipa à 120km de la, 2ème ville du Pérou où les possibilités de réparations étaient les plus élevées.

C’est donc doucement mais surement (et en vérifiant très régulièrement les écrous restants…) que nous avons gagné en milieu d’après midi du 4 décembre le camping « Las Mercedes » situés à quelques pâtés de maison du centre ville d’Arequipa la ville blanche.



Dès notre arrivée, la propriétaire nous a aidé à identifier un garage sérieux pour effectuer les réparations et comme celui ci était également recommandé par d’autres voyageurs sur Ioverlander ( notre appli de voyage favorite…) comme sérieux et avec des pris raisonnables, nous avons pu etre pris en charge dès le lendemain matin et pour la journée complète dans le garage Mundial Motor par Don Victor et toute son équipe.



Au final le jeudi 5 au soir, les boulons et écrous défectueux avait été changés, les plaquettes de freins à main changées (une fois les moyeux démontés, ça aurait été dommage de ne pas en profiter …) , et puisqu’on était sur place et qu’ils avait toute une équipe pour parcourir la ville à la recherche des filtres à huile, à air, à gasoil, etc compatible avec notre chassis Iveco européen, on a aussi fait la vidange.


On était bien soulagé de voir si vite notre camping car de retour sur ses six roues !


Au final il ne manquait plus qu’une une roue de secours pour remplacer celle perdue dans la Pampa et un peu de carrosserie pour redresser la partie endommagée et refixer les 2 portes cachant les soutes.


Autant pour la jante on a rapidement compris qu’il serait difficile de trouver le bon modèle avant l’argentine où IVECO est beaucoup plus présent, autant pour la carrosserie le patron de Mundial Motor nous avait confié à un carrossier situé dans la rue perpendiculaire qui à fait des miracles : Angelo et son équipe du garage Chancalatas, et plus particulièrement Julio, se sont démenés pendant 3 jours pour redressés ce qui devait l’être, marteler, fixer, renforcer, remonter, enduire, polir et repeindre toute la partie basse de la carrosseries coté gauche pour que le samedi 7 au soir le camion soit comme neuf !




Pendant que le camion était au garage du jeudi au samedi, avec Hubert faisant des aller retour pour pousser et surveiller l’avancement des travaux, Anne Claire et les enfants en ont profiter le Jeudi pour bien avancer sur les évaluations du CNED et les leçons d’Eloi.



Le vendredi, pendant que l'équipe de carrossier continuait à avancer sur le Camion, nous sommes allés visiter Arequipa en famille : Nous avons vraiment apprécier le calme du couvent Santa Catalina : une ville dans la ville avec des rues intérieures colorées qui contrastes avec le blanc du reste de la ville.



Nous avons ensuite traversé la grande place, admiré la crèche devant la cathédrale, l’église des Jésuites, et flâné dans les rues commerçantes à la recherche de quelques décorations de noël et idée de cadeaux.



Nous avons finalement récupéré le camping car après une dernière couche de peinture le samedi soir.





Après une grande journée de repos le dimanche ou nous n’avons pas bougé du camping, nous avons repris la route vers Tacna et la frontière chilienne le lundi 9 décembre en fin de matinée.


Nous nous sommes arrêtés à une cinquantaine de km de la frontière pour passer la nuit et avons finalement quitter le Pérou le mardi 10 au matin sans emcombres.


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