12 Septembre : Après une courte journée de route vers le sud ouest, nous arrivons au lac de Calima.
C’est un grand lac de barrage située juste derrière les premières montagne le long de l’océan pacifique.
Nous découvrons avec surprise le superbe camping qu’ont sélectionné les parents : parc de jeux, piscine, eaux courante, tout y est !
Le lieux est particulièrement venteux : c’est paraît-il le 3ème site le plus venté au monde: tous les après-midi le vent se renforce et on voit des kite-surfers naviguer.
Nous nous installons au bord du lac.
La journée se termine par une soirée crêpes des plus gourmandes faites avec les moyens du bord : compotés d’oignons, œufs, parmesan, tomates, on se croirait presque à la crêperie « la sorcière » à Port Navalo
JOYEUX ANNIVERSAIRE ÉLOI !!!
C’est ainsi que commence la journée du 13 septembre qui s’annonce pleine de surprises pour notre nouvel homme de 10ans. La matinée passe rapidement entre les devoirs( sauf pour Eloi J), la piscine et l’emballage des cadeaux, le gâteau sans oublier de créer la carte d’anniversaire.
Éloi est ravi d’avoir joué et grâce au Wifi il a pu appeler appelé la famille, les cousins, grand parents et parrain et marraine ainsi que les amis.
Vers 15 h nous partons avec le camping-car car les parents nous réservent une surprise : passer l’après-midi dans un parc aquatique au bord du lac ! Malheureusement nous ne pourrons réaliser la surprise avant le lendemain car le parc n’était ouvert que jusqu’à 14h par sécurité, le vent étant trop violent l’après-midi. Un peu déçus nous rentrons au camping pour passer une fin d’après-midi quand même bien joyeuse entre la fin des devoirs et un dernier saut dans la piscine.
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La nuit arrive et avant de manger nous commençons l’apéro et l’ouverture des premiers cadeaux. Les messages personnels envoyés par email et imprimés en cachette font le bonheur d’Éloi.
Puis le repas arrive : rôti de porc à la cannelle, aux miel et aux pommes ! Comme quoi en voyage on est pas obligé de manger que du riz et des pâtes au beurre ! Le repas est vite terminé et le gâteau est attendu avec impatience ! Cake chocolat banane pour le roi de la journée.
Le dessert est terminé et les cadeaux se font attendre. Eloi découvre un nouveau doudou, le sien ayant été oublié en France, ainsi qu’un superbe ballon de foot !
Après le tarot traditionnel du soir une partie de foot est improvisée dans la nuit noire. Après une journée pleine d’émotions nous tombons de fatigue même si certains aurais bien voulu finir la partie de foot !
Le Lendemain matin, les parents, bien obligés de se lever à cause de certains enfants particulièrement excités à l’idée de la matinée qu’ils allaient passer, conduisent la troupe au centre aquatique. Les tickets achetés on se dirige vers le parcours gonflable. Malgré l’interdiction à tout enfant de moins de 1 mètre 40 de faire l’activité nous essayons quand même de passer inaperçu, c’est quand même le cadeau d’anniversaire d’ Éloi et se serait dommage qu’il en soit privé à cause de sa taille. Peine perdu, encore une fois après le parapente, il est refusé et nous sommes tous dépités. Aucune raison ne justifiait cette interdiction car l’ayant fait quand même avec Clémence Lucie et Papa il nous semblait tout à fait possible qu’il puisse y jouer.
La matinée est quand même joyeuse malgré l’impossibilité de jouer tous les 3 en même temps à cause des différentes limites de tailles sévèrement contrôlées.
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San Cipriano
Le 15 septembre nous partons en direction de Buenaventura, le port principal de la Colombie situé sur l’océan Pacifique. La route est bonne et nous descendons la vallée sous un ciel couvert voire pluvieux. Notre objectif est de nous arrêter dans un village à proximité de la voie ferrée désaffectée. Cette voie ferrée a été abandonnée par le gouvernement Colombien il y a quelques années mais le village de San Cipriano étant situé sur cette ligne, mais à l’écart de la route, les habitants ont dû inventer un moyen original pour se déplacer jusqu'à leur village : « les motos sorcières ». On ne sait pas vraiment à quoi s’attendre mais selon les blog d’autres voyageurs, il paraît que le voyage est pittoresque et que l’on peut sur place se balader jusqu'à une jolie cascade.
En arrivant nous nous rendons vite compte que ce lieu est très touristique : nous sommes tout de suite harcelés par certains habitants, chacun souhaitant que l’on s’installe dans son parking. Nous nous installons donc pour commencer sur le plus grand parking du village. Tout de suite les enfants et les adultes se montrent particulièrement intrusifs. Nous décidons vite de changer de parking pour en prendre un plus calme et un peu à l’écart. Nous nous installons donc à 100 mètre du premier lieu chez « Hugo ».
Pour les futurs voyageurs qui voudraient venir, on vous recommande de ne pas céder au rabatteurs qui attendent en haut du village le long de la voie rapide. Descendez doucement et vous verrez sur la droite avant d’arriver au parking principal, un terrain en herbe bien verte et bien entretenue : Hugo vous accueillera et fera tout pour que vous ne soyez pas importunés par les différents rabatteurs qui vous assurerons qu’il faut prendre un guide depuis le parking ( vous en trouverez au village sans problème) etc …
Notre changement de lieu a suscité pas mal d’émoi entre les propriétaires des deux parking mais l’endroit est très vite plus accueillant avec de l’herbe et des enfants cette fois moins intrusifs et à qui on ne refuse pas une partie de foot et de béret dirigé par papa!
Le lendemain matin on se dirige vers San Cipriano mais cette fois avec un autre véhicule un peu moins sophistiqué et sécurisé que notre Camping Car! Les habitants ont donc construit par leurs propres moyens une espèce de véhicule poussé par une moto. C’est en fait une grande planche de bois sur laquelle ils ont fixé des gros roulements à billes en guise de roue en dessous, des bancs très rudimentaires et une moto à l’arrière.
Le tout est posé sur les rails avec la roue de la moto sur ceux-ci. Inutile de préciser que l’on est très loin des normes de freinage et de sécurité ferroviaire que Papa connaissait dans son travail chez Faiveley !
Nous embarquons donc sur ce moyen de transport peu commun et nous avançons à toute allure et pas très rassurés (car aucun moyen ne permet de se sécuriser) vers San Cipriano.
Le village est moins sympas que certains autres que nous avons visité et plus rudimentaire.
Sur une moto sur laquelle Maman voulait qu’elle monte pour une séance photo, Clémence se brûle sur le pot d’échappement. Pour calmer la brulure nous demandons à une dame si elle aurait de la glace ou de l’eau froide. Jasmina nous conduit un peu plus loin chez sa maman qui tient un magasin de glace mais qui préconise de mettre de la graisse sur la brûlure … l’alternance des deux soulage petit a petit Clémence.
Jasmina nous demande ce que nous voulons faire à San Cipriano et lorsqu on lui parle de la cascade, elle nous demande si nous avons un guide. N’ayant pas encore trouvé elle nous présente à un homme sans omettre de lui faire savoir de nous ramener pour le déjeuner dans son restaurant… de fil en aiguille, nous nous retrouvons donc avec un sac de glace pour la jambe de Clémence, un guide pour randonnée dans la foret, des chambres à air et gilets de sauvetage pour la rivière, et un déjeuner qui nous attend à notre retour !
Nous nous enfonçons petit à petit dans la jungle tropicale en direction de la cascade, le chemin est boueux et nous sommes bien content d’avoir avec nous « Javier » notre guide, surtout quand ce dernier nous dit soudainement de nous arrêter et nous montre le serpent qu’il a failli écraser. Nous laissons le reptile venimeux s’éloigner et nous reprenons la route, cette fois ci, en faisant bien attention où nous mettons les pieds.
Après 1 heure d’effort et 3 traversées de rivières et de ruisseaux, nous sommes heureux de constater que la cascade n’est pas très touristique et que nous y sommes presque seuls.
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Après un bain bien rafraîchissant nous faisons demi tour pour aller descendre la rivière avec les bouées que nous avons portées une bonne partie du chemin.
Après une promenade dans les quelques rapides (un peu trop courte au goût de certains) nous mangeons le délicieux poisson accompagné de frites, de riz et d’un jus de sucre de canne préparée par Jasmina.
Nous avions initialement prévu de rester une deuxième nuit et de repartir le lendemain matin , mais l’ambiance très moyenne dans la « gare de départ », l’humidité, la température et le retour finalement un peu plus tot que prévu nous décident à partir directement en direction de Silvia pour passer un peu de temps chez « Kika »! Le GPS nous indique 4h de route et une arrivée vers 18h00 … mais c’était sans compter la longue descente, au pas pendant 20 km, pour rentrer dans la ville de Cali un dimanche soir !
Malgré la « règle » de ne pas rouler de nuit et de trouver un lieu de bivouac avant la tombée du jour, nous décidons de poursuivre vers « la Bonanza » où nous savons que nous serons mieux que nul par ailleurs ( cad un parking un peu glauque de station service…) et arrivons finalement à 21h