Nous avons quitté le parc du Cotopaxi le jeudi 10 octobre et sommes arrivé dans la nuit à Mundo sans aucun blocage alors que le pays était partout en ébullition ! Nous avons eu de la chance, nous le savons, car nous avons croisé nombre de barrage de terre ou de traces de pneus brûlés qui venait d'être retirés peu de temps avant notre passage. Nous apprendrons par les informations le lendemain que tout est reparti de plus belle avec des manifestations violemment réprimés à Quito et une escalade encore plus haute de la tension....
Petit village touristique, Mindo est durement touché par les blocages et manifestations du pays qui empêchent les touristes, seule ressource du village, d’y accéder. Cela ne nous empêche pas de profiter pleinement du village très réputé pour sa faune et sa flore environnante.
Le Vendredi 11, nous avons visité la fabrique de Chocolat « Jumbo » et nous avons pu voir en détail tout le processus depuis la culture des cacaotier, la récolte des cabosses, les graines, leur fermentation, séchage, tri, etc, jusque l’élabration de la pate de Cacao à 100% … et ses variantes à differents pourcentages de cacao que nous avons bien entendu goutés !
Le lendemain samedi 12 Octobre nous prenons la Tarabita, un petit wagon suspendu entre deux montagnes, pour rejoindre un sentier qui nous permet de randonner entre les cascades.
Nous marchons environ 3h entre les différentes cascades.
Eloi et Lucie s’essaient au « canyonning »
Seul Éloi, Lucie, et Papa osent plonger dans l’eau fraîche, Clémence ayant renoncé après avoir mis les pieds dans l'eau pour la photo !
Nous sommes à environ 1500m d’altitude dans la foret équatoriale et Eloi en profite pour récolter les plus grand specimens possible de feuille.
Nous finissons la journée tranquillement après avoir déplacé le camping car au bord d’une rivière et du bus d'une famille Argentine et toujours en travaillant un peu.
Nous nous réveillons tranquillement le dimanche matin pour aller voir la serre aux papillons de Mindo avant de prendre la route vers la cote que nous pensons atteindre en fin de journée. La serre referme une grande variété de papillons et c’est l’occasion de découvrir le cycle de vie du papillon devant nous.
Nous avons la chance d’en voir un éclore de son cocon devant nous !
Le fait de découvrir et prendre des papillons sur nos mains et autres parties du corps est très amusante et enrichissante.
Clémence à également aidé le responsable à collecter les oeufs de papillon qu'il emmène ensuite dans la nurserie ou ils vont éclore et suivre tout le processus de la chenille, le cocon, l'éclosion et la vie de papillon qui nous sont présenté derrières de grandes vitrines.
Le lieu contient aussi un parc où on peut admirer des colibris.
Nous repartons en fin de matinée… mais notre optimisme est vite douché par un blocage complet à la sortie de Mindo : nous restons bloqués pendant plus 7h mais au moins nous avons un salon, une cuisine, des lits et des toilettes.
On sent quand meme fortement monter l’agacement des autres Equatoriens bloqués parfois depuis plusieurs jours entre Mindo, inaccessible, et Quito quasiment en état d’insurrection avec des manifestations et des répressions violentes…
Nous travaillons donc pendant une partie de l’attente et regardons un film durant l’autre partie !
Vers 18h nous parvenons enfin à passer, prenant en chemin une policière qui devait se rendre au village suivant. Nous patientons encore 30min au prochain barrage et, après un arrêt supplémentaire d’une heure pour changer la roue avant droite crevée en raison d’une ornière dans la route qui à déformer la jante, nous parvenons à quelques km de Santo Domingo.
En attendant au barrage, nous apprenons que la réunion avec le président visant à trouver une solution aux blocages du pays est terminé et qu’ils ont trouvé un accord ! Mais pas de chance, alors qu’ils commençaient à enlever la terre de la route pour libérer le passage, ils se sont aperçus qu’ils avaient mis un tronc d’arbre tellement gros qu’ils n’arrivaient pas à le retirer… il ne le feront que le lendemain matin.
Heureusement, quelques camionneurs nous invitent à les suivre : l’un d’eux connaît une piste permettant de gagner la ville. Nous voilà donc parti pour 30km de piste, heureusement plutôt bonnes, jusqu'à 1h du matin …. La nuit se terminera sur le premier parking de station service que nous trouvons dans la ville.
Après un plein de course et un changement du pneu crevé nous arrivons a la nuit tombée a Santa Marianita et nous ensablons pour bien finir la journée. :((
Le matin au réveil , nous découvrons une grande plages et la mer. Le ballet des pélicans qui pêchent est magnifiques. Nous apercevons meme au loin quelques baleines sauter.
Nous profitons pour faire quelques séances du CNED à un bureau plutôt sympa !
L' après-midi est consacré au nettoyage de la plage et à la baignade
Nous allons ensuite diner chez Yves et Sira, un couple francophone et équatorien qui nous ont invités. Le repas est délicieux et le courant passe bien. C'est l'occasion d'échanger avec eux sur la vie en Equateur, le boulot d'Yves qui organise des tours en motos "rétro" pour "Mono500" et qui prend également part à l'organisation du Rallye Dakar depuis plusieurs années, et le travail de Sira au sein de la chambre de Commerce de Guayaquil. Yves, magicien "semi pro" nous mystifie en fin de soirée avec plusieurs tour de carte !
Nous repartons quand même le lendemain pour rejoindre nos amis de voyage : La Touche Manouche. Nous passons une super soirée autour d'un bon repas préparé par Laurent avec l'aide de Lucie: darnes de thon et crevettes
Nous visitons la ville le lendemain, au marché au poisson est la principale attraction de la ville.
Nous rentrons, au grand soulagement de tout le monde, en « touktouk » après avoir fait un petit plein de courses.
Après une visite au centre de soin de la faune marine située tout au bout de la plage et ou nous découvrons des tortues ayant malheureusement souffert des amputations de nageoires ou des entailles dans leur carapace a cause des hélices des bateaux et des filets.
Nous continuons l'après midi notre route pour arriver finalement a Guayaquil et nous installons sur un parking d’hôtel où nous allons laisser notre Camping-car le temps de nos vacances aux Galapagos.